Skip to main content

Alors que les groupes de travail des « États généraux de l’information » viennent d’être constitués, les travaux vont pouvoir débuter.

On remarquera tout de même la sous-représentation des chefs d’entreprise (au sens managérial et patrimonial du terme) dans ces groupes de travail. Des acteurs dont le rôle pourtant essentiel consiste à concevoir, organiser, gérer et financer la production d’une matière noble et précieuse, l’information, dans un écosystème pérenne et profitable. Et de contribuer ainsi à la qualité et au pluralisme de l’information de nos concitoyens.

Qu’à cela ne tienne, à nous de faire entendre la voix de l’entrepreneuriat à travers les contributions de la FNPS qui sont sollicitées par les organisateurs des États Généraux.

Nous allons donc nous atteler à participer activement aux réflexions, tout en explicitant nos attentes et nos légitimes préoccupations.

Plusieurs sujets essentiels doivent être mis en avant avec rigueur et détermination :

  • la question d’un traitement juste, équitable et efficace des différentes formes de presse en matière d’aides publiques, dans un moment où les frontières entre les acteurs sont de plus en plus poreuses ;
  • la valorisation et la juste rémunération du rôle d’éditeur dans un univers où la propriété intellectuelle attachée à nos contenus est mise à mal par les intelligences artificielles, certaines pratiques des grandes plateformes, etc. ;
  • notre rôle dans l’éducation aux médias des jeunes, qui sont en contact privilégié avec nos supports dans leur temps d’apprentissage, à travers les filières professionnelles notamment ;
  • la place centrale de nos éditeurs scientifiques pour lutter contre la fake science et les ingérences étrangères, qui repose sur une expertise et des méthodes éprouvées.
  • un savoir-faire reconnu en matière d’innovation et de prospective à même de tracer des voies nouvelles pour renforcer les écosystèmes de l’information.

Ces sujets doivent nous positionner comme un interlocuteur incontournable, constructif et exigeant pour répondre aux vastes (et difficiles à satisfaire ?) ambitions affichées par ces États Généraux.

Avec l’idée que « le journalisme n’est pas que l’affaire des journalistes », pour reprendre les propos de Christophe DELOIRE , délégué général, lors de sa conférence de presse introductive, et que l’on aboutisse « à des propositions concrètes dont on aura étudié les effets de bord et les effets contre-productifs ». Les effets de bord… notre point de vigilance avant tout !